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Choix
de la destination
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Pour ce voyage, plusieurs destinations me tentaient :
A partir de là, le choix s'est fait par élimination... |
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Même si l'Ardèche a quelque chose d'aventureux pour un Parisien ou un Hollandais, St Julien n'est qu'à une vingtaine de km de la maison et je crains alors que la proximité soit un frein à mon intégration. J Pour l'Australie, il fallait remettre ça à plus tard en raison du budget et, de toute manière, leur culture n'était pas assez différente de la nôtre. Les témoignages que j'avais eu concernant les difficultés d'évolution en forêt amazonienne me laissaient quelque peu dubitatif et il fallait, pour un premier voyage, commencer plus "soft" pour estimer mes capacités. Enfin, entre Madagascar et l'Afrique continentale, mon choix s'est fait pour des raisons pratiques. Il était possible de se rendre en Afrique par la route et cette optique là a été déterminante : immersion progressive dans le continent, traversée du désert, indépendance vis à vis des transports,... Mon premier itinéraire, tracé en me laissant aller à rêver sur une carte, partait de France, traversait l'Espagne, le Maroc, la Mauritanie, divers pays d'Afrique Noire, le Cameroun et d'autres pays centraux avant d'arriver, au final, dans les réserves d'Afrique de l'est (Tanzanie). |
La phase de documentation, calée le soir entre le boulot et le dodo, a rapidement calmé mes ambitions... Entre le chevauchement des saisons pluvieuses rendant les pistes impraticables avec une deux roue motrice dans certains pays et l'état belliqueux d'autres pays, l'aventure pourrait difficilement atteindre le Cameroun ! Dès Novembre, mon contrat de travail fini, l'implication physique dans le projet a pu commencer. Il s'agissait de préparer le matériel et, surtout, de trouver un véhicule... Suivant les conseils de mes
prédécesseurs dans ce genre d'expédition, il fallait trouver un
véhicule de très faible valeur pour assurer la revente sur place, les
véhicules les plus prisés étant les Mercedes et les Peugeot 504 / 505.
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